LE MOT DU PRESIDENT

 L’idée de la Verticale Ilhétoise  est l’aboutissement d’un projet commun entre amis et passionnés de courses en montagne.

L’idée est née au cours d’une séance d’entraînement  sur les pentes de l’actuel tracé de la course. Ce projet a été inspiré par des envies de cohésion, de convivialité et de moments de partage présent dans le monde du trail.

C’est également pour retrouver ces valeurs que nous avons choisi de programmer la course le 15 août, jour de la fête locale.  Même si cela reste une compétition, cet évènement se déroule dans l’état d’esprit festif d’une fête de village, ou chaque bénévole agite énergiquement les cloches au passage des concurrents.

L’ensemble des participants, coureurs bénévoles et spectateurs ont apprécié cette ambiance festive et très conviviale. Voir tous ces visages souriants est notre plus belle récompense et nous encourage pour les prochaines  éditions.

Mais ce projet n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien de la mairie d’Ilhet et notamment grâce à son maire Mr Brunet André et son conseil municipal, qui nous ont soutenus tout au long de la création de cette manifestation. Bien entendu, il est également nécessaire de remercier le comité des fêtes et l’ensemble des bénévoles présents le jour de la course. 

Nous sommes très heureux de pouvoir offrir, lors de la fête locale à la population Ilhétoise, un évènement basé sur l’univers de la course à pied et plus particulièrement du trail.

LE MOT DU MAIRE

Viel habitant d’Ilhet, quel retour à mes jeunes années où le village était très animé par la jeunesse et ses habitants. Tous ces athlètes aux mollets affutés font vibrer nos vielles pierres de leurs énergies.

Le conseil municipal a souhaité dès le départ de cette aventure y être associé pour soutenir et aider modestement.

Je remercie son président, le bureau et tous les bénévoles pour ce qu’ils nous permettent de revivre. Je souhaite une longue vie à cette Verticale Ilhétoise et un succès national et, ne peut-on rêver international.

Témoignage d'une bénévole 2019

 

     Jennyfer Dupuy

Un jour un passionné de montagne, qui est aussi un super ami, me dit en rigolant (enfin c est ce que je croyais) qu'il voulait organiser un KV au Montaut pour la fête a Ilhet.

Un KV au départ d'un si petit village?!! Bon beh pourquoi pas?

Et voila le début de mon histoire avec la Verticale Ilhetoise.

J'adore ce petit village qu'est Ilhet, on s'y sent comme en vacances et c'est d abord pour ça que j'ai accepté d'être bénévole pour le KV.

Je savais qu'en accompagnant Christophe et son équipe dans cette nouvelle aventure j'allais passer un super moment. Je ne vais pas vous cacher que la vielle et le matin même le stress était à son maximum car tout devais être parfait.

Tous les bénévoles sont à leur poste et je peux vous dire que nous avons pris notre rôle bien à coeur.

Le premier départ est lancé, la Verticale Ilhetoise commence pour de vrai.

Je suis placé au bout de la Galaye, non loin du départ mais je vois déjà quelques grimaces. 

J'agite ma cloche pour les encourager du mieux que je peux. Je m'en donne à coeur joie, faire du bruit, j'adore ça !!!!! Je me laisse emporter par cette super ambiance. J'ai la chance d'être dans le village et j'entends la sérénade.

C'était une première pour moi de faire partie de l'organisation et non d'avoir un dossard.

C'est un côté qui m'a également plu et Je recommencerais sans hésiter (si Christophe veut bien de moi !!!).

Alors on se donne rendez-vous le 15 août 2021.

Témoignage d'un coureur 2020

 

 Benjamin VISSA 

“Depuis deux ans à présent, à la mention de la date du 15 Août résonne dans mon esprit le souvenir d’une rude bataille sur les flancs du pic de Montaut en quête de sa cime.

Nous sommes le 15 Août 2020 et c’est précisément le faîte de cette montagne qui obsède tous les coureurs au départ de la Verticale Ilhetoise, en ce jour orageux, alors qu’ils conversent gaiement dans les charmantes ruelles du village typiquement Pyrénéen.

A mon arrivée, je ne manque pas de saluer l’équipe d’organisation avec qui nous avions sympathisé l’an passé, et qui s’est démenée cette année afin de mettre en place les normes sanitaires indispensables à la tenue de l’évènement.

C’est le charme de ces courses authentiques et intimistes qui rassemblent et tissent des amitiés, dans une atmosphère où se mélangent subtilement émulation et partage.

Dans l’aire de départ, le rythme cardiaque s’accélère. Les questions et encouragements de l’excellent Mathieu Bertos au micro et les sons de cloches endiablés provenant de l’allée principale où les coureurs déjà partis entament leur montée s’entremêlent.

Le départ est donné, l’effort primal commence. D’abord dans le village où les encouragements vont bon train, puis sur des sentiers forestiers, la montée est rude, le souffle vient à manquer, et les jambes surchauffent. Le futur vainqueur me double en trottant et me glisse un “Allez courage !”, avec une aisance assez remarquable, sacré Vincent ! C’est aussi ça la verticale : chacun va chercher ses ressources les plus profondes pour avaler le dénivelé, sur une pente où tous ressentent la même chose et s’entraident pour se transcender.

A intervalles réguliers, les spectateurs armés de clochent me propulsent, et je puise d’ultimes forces dans ce paysage pittoresque qui se révèle à mes yeux au fur et à mesure de l’ascension : la forêt fait place à l’estive, et je débouche sur la crête finale, à la lutte avec un coureur qui me suit depuis un moment.

La majesté du lieu impose l’humilité face à cette montagne que nous, poussières géologiques, nous efforçons de grimper. L’arrivée à la cabane de Collantigue devant les photographes, capturant les visages creusés par l’effort, révèle l’ultime montée : terrifiant. L’orage commence à monter, les premières gouttent de pluie s’invitent à la fête, et sous ce ciel majestueux, j’atteins finalement le sommet. Le coeur se calme, et ciel merci, de l’eau !

La redescente est délicieuse : on contemple les multiples détails du parcours trop vite balayés à la montée et on discute, on échange, on se félicite, réunis par la ferveur locale et par l’intensité de l’effort, tout en acclamant les coureurs qui finissent leur montée.

L’orage est passé, et en cette fin d’après-midi, l’animation emplit le village, autour du comptoir, de la fontaine, sur le pont, et au bord de la Neste. Comme l’an passé, alors que le soleil décline sur la vallée d’Aure, on converse, on plaisante, on fait plus ample connaissance, en se promettant de revenir l’an prochain, promesse que j’honorerai et renouvellerai volontiers en 2021.”